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Testage de jeux vidéo de foufous

To The Moon, 16bits d’émotions

To The Moon le plus beau jeu du monde

Jusqu’à présent, je pensais que le seul moyen de pleurer avec 16bits impliquait un gang bang dans une cave, heureusement, je me "fourvoyais grave ma race" comme disent les Académiciens racaille. Car oui, en dépit de mon cœur de caillasse et mes larmes lyophilisées, le jeu To The Moon, qui semble pourtant sorti tout droit du cadavre d’une Super Nes, est parvenu à me faire pleurer. Enfin… pleurer, je devrais plutôt dire déverser un torrent de larmes mêlant tour à tour tristesse, joie puis retristesse derrière ! C’est simple, je n’avais pas autant chialé depuis mes 8 ans et "L’histoire sans fin" :

To The Moon le plus beau jeu du monde
Les plus sadiques d’entre vous peuvent également montrer à leurs mioches/neveux/petit cousin l’Incroyable voyage en coupant les 10 dernières minutes monstres.

L’expérience est d’ailleurs extrêmement troublante puisqu’elle m’a fait prendre conscience d’une chose : avant To The Moon, AUCUN jeu vidéo n’était parvenu à cet exploit. Bon, j’ai bien versé une larme quand, pour la 15 000ème fois, J0j0 l’IA mongolo d’une mission d’escorte lambda est allé faire l’amour à mes ennemis au lieu de rester sagement derrière mon corps musclé et ma sulfateuse mais, c’était de la rage !!! C’est différent !

To The Moon le plus beau jeu du monde

J’ai également chialé dans Final Fantasy VII quand Aeris meure mais ça ne compte pas vu que c’était uniquement lié au fait que le jeu venait de buter MA MEILLEURE HEALEUSE §§ Je vais faire comment maintenant BANDE DE SADIQUES !!1 Et puis POURQUOI LA PLUME DE PHENIX MARCHE PAS SUR SON GROS FION ?!!!1 ELLE FONCTIONNE SUR LES CHIENS MUTANTS ET LES GROS MANCHOTS MOCHES ALORS POURQUOI PAS ELLE !! C’EST NIMPORTE QUOI ARGNEUGUNENHGGUFUFGUD §§

To The Moon le plus beau jeu du monde

En fait, le plus proche que j’ai jamais été d’avoir un début de larmes de tristesse c’est avec Shadow of the Colossus qui a effleuré les vannes de mes émotions sans jamais parvenir à en actionner le levier tout rouillé. Bref, autant dire que jusque là, j’étais puceau de la chialerie avec les jeux vidéo.

To The Moon le plus beau jeu du monde

C’est pourquoi je vais tenter de vous expliquer, en vous révélant aussi peu de choses que possible de l’histoire, pourquoi "To The Moon" est aux jeux vidéo ce que Mark Gormley est à la chanson : une perle rare et magnifique !



Champignon To The Moon : Pourquoi ça rokse ?

To The Moon raconte l’histoire de deux scientifiques ayant pour mission d’exaucer le rêve d’un vieil homme sur son lit de mort. Celui-ci veut aller sur la lune mais, comme il va bientôt clamser et que la NASA a une politique étrange à base de "on préfère que nos cosmonautes ne soient pas des cadavres merci", les choses ne sont pas gagnées d’avance. Heureusement, pour accomplir cet exploit, ils disposent d’une machine leur permettant d’entrer dans l’esprit de leur patient pour en modifier les souvenirs clés de son passé. Ils vont donc simplement lui faire croire qu’il y est parvenu.

To The Moon le plus beau jeu du monde

Cette machine est le seul élément futuriste de l’histoire et n’est, au final, qu’un simple prétexte pour raconter une histoire humaine sensible et d’une grande richesse qui fait se poser beaucoup de question et notamment "a quel point ma vie aurait changée si j’avais pris d’autres décisions " ? A partir de là, les deux scientifiques vont remonter dans le passé de leur patient et chaque bond leur permettra de dévoiler toujours plus de sa personnalité et des mystères entourant sa vie.

To The Moon le plus beau jeu du monde

Vous vous demandez probablement, "Bon, ça va le ouin ouin, en gros ce jeu c’est juste le fils mutant d’Inception et Eternal Sunshine of the trucmuchepourquoionfaitdestitresarallonge sauce Zelda moche, je ne vois pas ce qu’il a de si extraordinaire ou émouvant dans un vieux tas de pixels !" ce qui me brise le <3 (cœur ou cul voir cornet de glace selon votre dictionnaire smilie > francais). La grande force de To The Moon réside dans son histoire. Quasiment chaque dialogue, chaque réaction sonne vrai et n’est pas forcée pour le plaisir. Certes, certains échanges comiques sont parfois un peu ridicules mais ils permettent de contraster l’histoire, d’éviter que le jeu ne se prenne trop au sérieux et ne se transforme en film français philosophico-pouet-pouet "je ne fais pas un film pour divertir mais pour faire réfléchir m’voyez".

To The Moon le plus beau jeu du monde

La structure "retour dans le temps" du récit est également magnifiquement exécutée. Distillant les révélations avec soin, on en vient progressivement à se rendre compte que chaque petit détail de l’histoire à un sens et ce, sans que le jeu n’insulte l’intelligence de ses joueurs en lui mâchant le travail de réflexion. L’émotion du jeu (et sa force) réside en grande partie dans cette découverte progressive qui parvient à transformer notre opinion des personnages du tout au tout au détour d’un simple mot ou point de vue. Croyez moi, jamais aucune peluche d’ornithorynque ou lapin en origami ne vous feront autant d’effet que dans To The Moon.

To The Moon le plus beau jeu du monde

Cette manière subtile de dévoiler l’histoire est ce qui me fait dire que "To The Moon" a gagné mes larmes et ne me les à pas arrachées au détour d’une astuce de mise en scène et d’un coup de violon magique (même si ça aide). Le fait que l’on découvre les rêves des personnages, qui ils sont vraiment et pourquoi ils agissent comme ils le font fait que, lorsqu’enfin tous les éléments tombent en place et que l’on touche du doigt l’ampleur de la tragédie, on ne peut que chialer comme une grosse loque ou, du moins, ressentir un petit pincement au cœur pour les plus badass d’entre vous ! C’est un récit qui hante car il sonne vrai et touche à des sujet durs avec sensibilité. Que celui qui a dit "Ouais bah les prostiputes aussi mouarfmouarfmouarf" se dénonce !!"

To The Moon le plus beau jeu du monde

D’ailleurs, mon torrent de larmes s’est déclenché au cours d’une scène "joyeuse" et "innocente" mais qui prend une toute autre dimension quand on en comprend les implications grâce au voyage à rebours dans le passé du patient. A partir de ce point je n’ai juste pas pu stopper mes larmes, qui menaçaient pourtant depuis un moment, et ça a été Niagara dans ma gueule et invasion du blob dégueulasse dans mon nez pendant plus d’une heure à tel point que même mon chat s’en est inquiété !!

  • OUIIIIIIIIIIIN *SNIRFL SNIRFL* FEST TELLEMENT BEAU ET FTRISTE A LA FOIS *SNIRFL SNIRFL*

  • Chat : Miaou ?

  • OUI MON CHATON *Bruit de glaire* MIAOU ! BWOUIIOUINOUIN ! TU AS FARPAITEMENT RAIVON *SNIRFL SNIRFL*

  • Chat : *Non mais il comprend rien cet esclave en bois ! JE T’AI DIT D’ARRËTER TON GENERATEUR A MORVE ET DE M’ADMIRER §§ Après ça et seulement après ça, je t’autoriserais à me redonner des croquettes !!*

Bestiole ingrate !

To The Moon le plus beau jeu du monde

Vous l’avez probablement remarqué, je n’ai toujours pas parlé du gameplay et ce, pour une raison toute simple, "To The Moon" n’est pas vraiment un jeu mais plutôt une histoire interactive. Certes, certains éléments de Point & Click du pauvre se retrouvent par ci par là et les transitions entre chaque souvenir implique un petit jeu d’énigme mais c’est bien tout. Cela en rebutera probablement certains, d’autant plus que le jeu est handicapé par ses propres origines (il a été réalisé sous RPG maker) qui rendent les perso peu maniables obligeant parfois à des orientations au poil de cul pour récupérer certains objets. Vous êtes prévenus

Autre "défaut", le jeu est court, environ 3h-4h mais, si l’on considère qu’il ne coute que 8 euros (chopable sur Steam ou chez l'éditeur), soit une place de cinéma ou deux kebabs, la pilule passe mieux. Et puis, au moins vous vous épargnerez une éventuelle daubasse sur grand écran ou une gastro tout en restant tranquille, slip au vent, devant votre pc !


Je pourrais aussi vous parler de la musique, magnifiquement utilisée par le jeu, mais j’ai déjà l’impression d’avoir survendu ce jeu. J’espère juste que cela n’enlèvera pas de son impact à l’histoire, que vous n’en attendrez pas trop après cet étalage de fayotage. Je me suis longtemps posé la question de savoir si j’en faisais en article et puis, le simple fait que les émotions réafflux et que j’ai la gorge nouée rien qu’en repensant à l’histoire me confirme que punaise oui ! Si je motive ne serait ce qu’une personne à tester cette pépite et qu’il en ressort ému alors j’aurais fait ma bonne action pour les 50 ans à venir je pourrais retourner cracher sur des films de daube ou couiner "Lé JV Cété mieu avan" l’esprit en paix.



Voili voilou ! Un article assez inhabituel et plus court que d’habitude (et donc plus à l’image de mon pénis diront certaines mauvaises langues !!!) mais bon, une goutte de tendresse dans cet océan de cynisme et de vil sarcasme, ça ne peut pas faire de mal.

To The Moon le plus beau jeu du monde
To The Moon le plus beau jeu du monde
Deux images sans rapport comme l’exige mon contrat

Tiens, vu que c’est l’occasion, avez-vous déjà pleuré autrement que de rage dans un jeux-vidéo ?

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Shadow of the Colossus : Le testage

Shadow of the Colossus

Ce que je vais dire va vous choquer alors autant crever l'abcès tout de suite : *Tousse tousse* Je vais faire une critique po...pooo ... posit... arg non c'est trop dur je peux pas *Gniiiiii* positive \o/ tada, youpi youpla vive les petits oiseaux et les enfants qui rigolent !! Je sais, c'est incroyable d'entendre ça, moi qui d'habitude crache sur tout et n'importe quoi, pire qu'un lama qui aurait des problèmes de glandes salivaires, me voilà devenu temporairement tout gentil tout doudoux !

"Queuah, c'est impossible, pourquoi cette transformation affreuse T__T Je veux de la vilainie, de la fourberie et pleins d'autres trucs méchants qui finissent par I" Mais mais mais ! Ce n'est pas à moi qu'il faut s'en prendre, le responsable c'est le jeu PS2 Shadow of the Colossus qui a réussi l'exploit de me redonner espoir dans les jeux vidéos et de finir de me convaincre que oui, trois fois oui, les jeux vidéos peuvent aussi être de l'art ! Et ça, ça vaut bien quelques gentillesses;)

Champignon Shadow of the Colossus : Le testage

Contrairement à ce que laisse croire son titre, Shadow of the Colossus n'est ni une simulation de félins aquatiques ni un film porno mettant en scène des géants se faisant des fellations ! Il s'agit plus simplement d'un jeu d'action dans lequel on incarne Wanda, un jeune guerrier probablement doté de rastaquouères de la taille de pastèques pour oser affronter en combat singulier 16 colosses afin de, peut-être, ramener à la vie sa femme/fiancée/petite-amie/soeur qu'il n'aime fort grand comme ça ! Ouais y'a pas à dire c'est beau l'amour, pour un peu j'en chialerais.


Le tout premier contact avec Shadow of the Colossus (que je noterais désormais SotC, grosse loque oblige) est plutôt déroutant car, ô miracle, son univers ne prend place ni en Irak, ni durant la 2nd guerre mondiale, ni dans un monde plein d'elfes gay et d'orcs verts (ni dans un combo de ces univers d'ailleurs) mais dans un lieu très étrange, isolé de tout et de tous : Les terres interdites ! Interdites oui, mais pas pour le héros qui, comme Chuck Norris, met les pied où il veut et souvent dans la gueule . Ces terres, mystérieuses et gigantesques (selon les mecs du marketing l'aire de jeu équivaut à la superficie de Tokyo donc en divisant cette surface par 3 ou 4 on devrait avoir ses dimensions réelles) qui ont probablement été aménagées il y a bien longtemps par des architectes hardcores vu que la moindre ruine de temple ridiculise en taille 5 Tours Eiffels empilées qui lèvent les bras, sont un élément très important qui contribue à l'ambiance épique du jeu mais également à son gameplay car il va vous falloir les parcourir de long en large au cours de l'aventure afin de trouver les caches des divers géants que vous devez dessouder !

Shadow of the Colossus

"Mais mais mais, si ces terres sont si énormes ça va prendre des plombes d'aller d'un colosse à un autre !! C'est quoi cette arnaque pour augmenter virtuellement la durée de vie è_é !!?" Ce n'est pas une arnaque car, en plus de ses bijoux de famille et de son couteau, Wanda possède un fidèle destrier nommé Agro qui lui permet de se déplacer très rapidement avec les cheveux au vent comme dans une publicité l'Oréal. Ces séquences de déplacement ajoutent beaucoup au plaisir de jeu notamment parce qu'Agro, le bourricot, est probablement le cheval le plus "réaliste" et "vivant" que j'ai pu voir dans un jeu vidéo, loin devant les Alexandra Ledermann prout prout et autres Barbie Princesse Poney Hardcore Edition pouet pouet ! Tout (ou presque) en lui sonne vrai : la façon dont il se déplace, dont il rue, dont il hennie, tout cela contribue à donner l'impression d'être sur une vraie monture vivante et non pas simplement sur une voiture à pattes. Résultat, ce réalisme et ces longues balades solitaires dans les terres interdites finissent par créer de "vrais" liens émotionnels avec cette brave bête qui devient alors bien plus qu'une simple monture, un véritable compagnon d'arme et ça, c'est suffisamment rare dans un jeux pour le noter alors sortez une feuille de papier et écrivez !!

Shadow of the Colossus

Les développeurs de SotC étant des mecs vraiment sympa en plus du cheval ils ont intégré le meilleur système de GPS EVAR pour mâcher encore plus les déplacements : lorsque le héros lève son épée au ciel en direction du soleil, les reflets de lumière qui partent de sa lame indiquent où le prochain colosse se trouve. Sous ses airs "simplistes" ce système de guidage apporte autant qu'une vulgaire flèche rouge de direction merdique de n'importe quel jeu lambda tout en s'intégrant parfaitement à l'univers. Cerise sur le gâteau, ce système ajoute encore plus de puissance au souffle épique du jeu, qui soufflait déjà vachement fort comme ça, parce que oui, galoper au milieu d'une vallée aux dénivelés vertigineux, guidé seulement par son épée levée vers le ciel et bien je trouve que ça rawkse !!1

Shadow of the Colossus

"Bon, il est bien gentil ton jeu mais à part courir partout à dos de canasson en levant en l'air son épée comme un gogolito on y fait quoi ? Hein ? Hein ?" Et bien on combat des Colosses et rien d'autre parce que SotC c'est un jeu pour vrais guerriers équipés de testicules d'acier trempé avec un traitement de surface en titane ! C'est vrai après tout, ça sert à quoi de s'encombrer de la piétaille quand on peut se faire les boss de fin de niveau directement, je vous le demande ? Les colosses donc, comme leur nom l'indique sont grands, vraiment très grands (que celui qui a dit "comme ma bite, lol !" se dénonce) et quand je dis grand je ne dis pas grand comme dans "Wouah c'est grand" mais comme dans "OMG la vache ce truc est gigantissime !! Maman au secours je ne veux pas mourir" le tout suivi d'un roulage en boule en position de fœtus avec cris hystériques et larmes !!1 Bref, vous l'aurez compris, ces monstres sont les monstres en full troidé les plus gigantesques jamais vu dans un jeu vidéo ! Pour vous donner un ordre d'idée le tout premier colosse du jeu, celui destiné à "se mettre en jambe", a des doigts qui sont facilement deux fois plus grands que le héros (et en plus il en a 10 comme ça T__T) !

Shadow of the Colossus

"Hum, mais s'ils sont si énormes, comment on peut les battre ? Saypapossib ? En plus ma maman m'a toujours dit de n'attaquer que les plus faibles que moi, surtout ceux qui ont des lunettes, parce que c'est beaucoup moins dangereux !!" Ces colosses ne sont pas invincibles (heureusement) car chacun d'eux possède un ou plusieurs points faibles qui permettent de facilement les achever, seulement tout le problème est d'arriver à trouver ces points faibles et de les atteindre avant de mourir. On se retrouve ainsi bien souvent à faire de l'escalade sur colosse (bientôt reconnu sport Olympique) en tentant péniblement de ne pas se vautrer quand celui-ci "gigote" pour essayer de nous faire tomber. Comme l'endurance du héros est limité je vous laisse imaginer les sueurs froides, c'est puissamment jouissif, même que j'ai failli en souiller mon pantalon (amis de la classe) !

Shadow of the Colossus

Pour ne rien gâcher la sensation de n'être qu'un pauvre humain qui accomplit un exploit est extraordinairement bien rendu. Cette impression passe à la fois par les dégâts que les Colosses causent à leur environnement lorsqu'ils se déplacent ou attaquent (poussière, jets de pierre et j'en passe) mais aussi par la façon qu'à le héros de se mouvoir. Celui-ci est quasiment toujours en mouvement dans une sorte de fuite en avant qui donne la sensation de n'être qu'un fétu de paille qui tente désespérément de survivre. Ainsi il n'est pas rare de voir Wanda courir puis trébucher à cause d'un mouvement brusque du colosse avant de se relever en rampant légèrement pour se remettre à courir. De même lorsqu'il saute, il atterrit différemment selon l'inclinaison du sol ou les chocs qu'il subit. Comme je suis sur d'être aussi clair que l'eau de l'Atlantique après le passage de l'Erica je vous invite à zieuter des vidéos d'affrontement contre les colosses sur Youtube ou Dailymotion si vous n'avez pas peur d'être méchamment spoilé. Je ne met pas de lien direct parce que je préfère laisser la surprise à ceux qui voudront tenter l'aventure.

Shadow of the Colossus

Un des autres éléments très importants de SotC réside dans sa musique. Quasiment absente lors des phases de déplacement, pour accentuer la solitude et l'étrangeté des lieux, celle-ci s'emporte magistralement dans les combats suivant les actions des joueurs pour s'achever sur des mélodies d'une grande tristesse dans les moments calmes. Cette musique, d'une grande mélancolie à l'image de l'ensemble du jeu, renforce la dimension tragique de la quête du héros en prenant à contrepied les repères habituels des joueurs. Je m'explique, en cas de victoire sur un colosse la cinématique qui accompagne son agonie est portée par une musique très triste () qui est très perturbante car le joueur ne parvient alors pas à savoir s'il doit se réjouir de sa victoire ou être triste d'avoir égoïstement tué un être aussi sublime que dangereux. Et là encore il faut le noter parce qu'il est très rare qu'un jeu nous fasse prendre conscience des conséquences de nos actes !

Histoire de ne pas (trop) donner l'impression que je suis en mode "lèche totale" je ne peux pas ne pas parler des défauts du jeu car, malheureusement (ou heureusement), la perfection n'existe pas :

  • Le principal défaut du jeu est sa gestion de caméra moisie des aisselles. Celle-ci tente en quasi permanence de se placer le mieux possible par rapport aux colosses que l'on affronte, ce qui est très louable sauf que le mec qui s'en est occupé a du oublier que les colosses, ça bouge ! Du coup on profite très souvent de la magnificence des textures de sol et de mur, c'est chouette.

  • Défaut moins gênant : Les chutes de framerate assez fréquentes lorsque la PS2 tente d'afficher des décors mais bon je suppose que c'est le prix à payer pour des graphismes qui arrachent les fesses de la console le tout sans chargement (Même si ça pixelise un peu aux entournures il faut se rappeler que ça reste un jeu PS2)

  • Dernier défaut, la faible durée de vie du jeu : 8h si vous touchez votre bille et le double si vous êtes un noobzor du jeu d'action. C'est peu mais comme dirait mon maitre ninja : "Tu préfères te faire chier 40h ou t'éclater 8 ?? Espèce de banane d'égout puant !" (Mon maitre ninja me maltraitait :'( )

En résumé : Shadow of the Colossus n'est pas un jeu comme les autres. Mélange habile de tragédie et d'héroïsme au cœur d'un univers envoutant d'une rare mélancolie il parvient souvent à toucher et parfois à sincèrement émouvoir prouvant ainsi que les loisirs vidéoludiques et l'art ne peuvent faire qu'un. Ce qui donne en traduction kikoo : "Se jeu rawkse grav du boudin péruvien !!1"

Note : ChampignonChampignonChampignonChampignonChampignonChampignonChampignonChampignonChampignonChampignon (9/10)

Pour ceux qui voudront essayer ce jeu évitez de le pirater car, comme dit le proverbe : "Colosse copie ! Douleur quand t'es assis !!"

Shadow of the Colossus
Pour les fans de Katamari Damacy et Shadow of the Colossus ;)



Bon, j'espère que la longueur de ce test et le "parti pris" de ce billet ne vous auront pas trop rebutés ^^ Promis dans les prochains billets je baverais à nouveau sur tout et n'importe quoi comme un gros crapaud hystérique !!1