La physique des films, c’est vraiment n’importe quoi
Silence et sortez vos cahiers, nous allons commencer le cours sur la physique des films…
"Mais c’est quoi ce cours en mousse ?! Vous êtes sûr que c’est au programme ? Non parce que bon, Hollywood a autant de respect pour les lois physiques que l’industrie agroalimentaire pour le cheval alors ça paraît louche ! D’ailleurs vous êtes qui ?"
Comment ? Qui a dit ça que je le violente psychologiquement pour ne pas risquer un procès de ses parents !!? Alors comme ça, sous prétexte que les films sont farcis de types qui remettent leurs lunettes dos à des explosions sans décéder d’un éclatement pulmonaire, le cinéma ne serait pas scientifique ?? Bon, c’est vrai, certains ont tendance à balancer de "l’inversion de flux quantique" et autres "J’ai hacké l’internet en écrivant très vite en CAPS_LOCK §§" parce qu’ils ont honte de dire "TG C MAGIQUE §§§"…
…mais cela ne veut pas dire pour autant que l’on peut y faire tout et n’importe quoi ! Oh que non ! Hollywood repose sur des lois physiques très précises bien que très différentes de notre réalité et franchement, c’est pas plus mal parce que le seul truc plus chiant que la réalité c’est une turbogastro ! D’ailleurs, les lois de la physique Hollywoodienne sont tellement codifiées et omniprésentes que si vous avez le malheur d’en dévier, le public pourrait trouver votre film irréaliste !
Heureusement, c’est votre jour de chance puisqu’ayant été élu Miss Physique Quantique 2013, je suis parfaitement qualifié pour vous guider dans les méandres complexes de ce paradigme scientifique cinématographique. Si vous suivez mon cours attentivement, vous saurez comment rendre votre film plus réaliste que la réalité elle-même alors, sortez vos cahiers et ouvrez vos énormes esgourdes difformes bande de moules !
Oui, je sais, les moules n’ont pas d’oreille, on aura qu’a dire que… euh… hé mais attendez, pourquoi je discute de ça ? AU BOULOT !!!11
Leçon 1 : Loi d’ubiquité de l’onde sonore
Au cinéma, le modèle de propagation des ondes sonores est très différent de la réalité. Pour bien le comprendre, étudions un petit exemple :
Réalité :
- Jean-Tchang *chuchotant à Marie-Cunégonde en pointant du doigt un type au fond de la pièce* : Nan mais tu as vu la tronche de John-Bob, on dirait qu’il s’est fait greffer un appareil génital en guise de visage !
- Marie-Cunégonde : Hihihi Jean-Tchang, tu es tellement drôle qu’une moitié de mon corps veut déjà squatter ton pieu !!
Cinéma
- Jean-Tchang *chuchotant à Marie-Cunégonde* : Nan mais tu as vu la tronche de John-Bob, on dirait qu’il s’est fait greffer un appareil génital en guise de visage !
- John-Bob *Beuglant depuis le fond de la sale* : STOI QU’A UNE TETE DE GLAND !!
Comment John Bob a-t-il pu entendre parfaitement ce qui a été dit malgré la distance et les chuchotements ?? Mais grâce à la formule suivante pardi :
Cette formule implique que tout ce que le spectateur entend est perçu par l’ensemble des personnes présentes dans la scène avec la même clarté, qu’il soit à 500m de là ou en plein concerto en ré mineur pour turbines d’avions de chasse !
Vous noterez également que cette loi ne dépend absolument pas de la distance ce qui permet de se lâcher dans le n’importe quoi. Ainsi , dans le film Avengers, on voit à plusieurs reprise Hawkeye taper la discute avec Capitaine Propagande et Boobina…
…alors qu’ils sont chacun à un coin de Manhattan, lieu que les scientifiques s’accordent pourtant à qualifier de "foutrement grand" !! Non ce n’est pas magique ! C’est scientifique et vachement pratique. Vous imaginez, sans cette loi, aucun mécréant ne pourrait entendre le one-liner mordant du héros qui s’apprête à l’achever simplement parce qu’il se trouve à 5 cm d’une turbine d’hélicoptère ou au milieu de 2 explosions nucléaires !! Ça serait horrible et puis, franchement, une épitaphe avec écrit " Ses derniers mots furent : Keskidi?", ça craint.
Il existe un corolaire à cette loi. Si n’importe quel protagoniste de film est capable d’entendre tout, même au dessus du son d’une explosion ou d’un rot de catégorie 5 sur l’échelle du gros dégueulasse, ce n’est pas uniquement grâce à l’ubiquité de l’onde sonore mais également à cause de la formule suivante :
Comme "SONspectateur = SONprotagoniste" ALORS "VolumePerçuSpectateur = VolumePerçuProtagoniste" or, selon le théorème de "Si toi y’en a vouloir avoir testicules de platines, toi y’en a pas éclater les tympans de ta clientèle" on en déduit que :
CQFDB2B* comme disent les matheux du ghetto (*Ce Qu’il Fallait Démontrer Bande de Bataw’). Cela explique pourquoi tirer à l’automatique dans un espace clos (tel que l’habitacle d’une voiture ou une maison contenant des femmes de petite vertu) ou se retrouver proche de l’explosion d’une grenade ne rend jamais personne sourdingue.
En complément de cette loi, il est à noter que certains objets normalement quasiment silencieux voient leur volume sonore amplifié ou carrément modifié. C’est le cas des épées qui font un bruit métallique dès qu’elles apparaissent à l’écran comme s’il s’agissait de sabre laser rétro voir les combats de sabre qui donnent l’impression d’assister à une baston de poutrelles en titane quand, en réalité, seul un discret *tic tic tic et tac, ranger du risque* est audible. Et ça, c’est sans même parler des coups de poing !! Non !! Un pain dans la face ne fait pas un bruit de noix brisées bon sang !
Bien, vous avez tout noté ? Des *très vite* questions-non-très-bien alors on passe à la suite !
Leçon 2 : Lois de la relativité gravitationnelle et de la cinétique à géométrie variable
Pour bien comprendre les différents aspects de ces deux lois, prenons un Batman. Comme vous le savez, à chaque fois qu’un Batman doit sauver quelqu’un tombant d’un immeuble ce qui arrive 6 fois par nuit environ parce qu’à Gotham les gens sont trop glands pour utiliser des chaussons antidérapant quand ils se baladent en haut de leurs immeubles ou je ne sais quoi, les choses se déroulent toujours de la même façon : il saute, rattrape la victime puis utilise son Bat-Grappin pour faire Bat-Tarzan.
"Ouais et c’est tellement nimp que pas loin de 6 lois de la physique se font gang-rape à chaque fois que ce genre de scène se produit ! Comment pouvez-vous cautionner une chose pareille ?! Dans la réalité Batman ne rattraperait jamais la victime et quand il lancerait son Bat-grappin, il lui glisserait de ses Bat-Mains et il n’aurait plus que ses Bat-Yeux pour Bat-Chialer-Comme-Une-Grosse-Fillette-En-Moule-Zezette-Latex !!"
Le prochain qui m’interrompt, j’interromps sa vie, OK §§ Bien sûr que tout cela n’est pas possible dans la réalité. En vrai, Batman ne pourrait jamais rattraper sa victime car la vitesse de chute dépend de la gravité qui ne dépend pas de la masse, je sais je sais mais fuck les dogmes !! Cette loi ne s’applique pas aux films. Pour les films la véritable formule est :
Ainsi, plus une personne est héroïque, plus elle tombe vite. A noter tout de même que cette formule ne s’applique que dans le cas où il faut rattraper une innocente victime, dans le cas où le héros tombe vers la mort, poussé par son pire ennemi, la formule devient "G = 9.8 – Th" pour lui laisser le temps de se rattraper à quelque chose de mou.
"Ah mais ça aussi c’est idiot !! Passé une certaine vitesse de chute, même de l’eau ou Francois Hollande arrêtent d’être mous quand on se les prend en pleine face!"
Je suis au courant Monsieur j’étale ma confiture aux grumeaux de science pour me la péter ! Arrête de piquer mon taf !!!!!! Ce qui tue dans une chute ce n’est pas la vitesse ni même le fait d’être délicatement réceptionné par du bitume, c’est l’énergie cinétique dégagée par un changement brutal de vitesse. Heureusement, Hollywood, après un brainstorming intense, a décidé que "FUCK CETTE DAUBE AUSSI !" et c’est pourquoi, dans les films, la seule chose dangereuse dans une chute c’est de percuter le sol et uniquement le sol !! Pour s’en sortir, il suffit donc d’arrêter aussi brutalement que possible sa chute n’importe où ailleurs comme à un rebord de fenêtre, sur un dos de dragon voir la tronche dans des arbres et vous vous en sortirez sain et sauf !!! Cette loi est d’ailleurs magistralement représentée par la fameuse scène du frigo dans le dernier Indiana Jones :
Oh, d’ailleurs, le fait de désigner le sol comme "ultra mortel" est un abus de ma part. Très peu de gens meurent d’une simple chute au cinéma. Lorsqu’ils décèdent après s’être boités, c’est généralement parce qu’ils se sont empalés dans un bout de métal random qui passait par là histoire qu’il n’y ait aucun doute possible et puis ça permet d’ajouter une petite scène à base de "*Violon* Tu diras à ma femme que je risque d’être en retard ce soir *TOUSSE TOUSSE GLAVIOTS DE SANG SUR TA TRONCHE* de bon aloi.
D’ailleurs, puisque nous en sommes à aborder les dangers mortels, je vais maintenant vous parler de… Oui qu'y-a-t-il ? Bien sûr que vous pouvez sortir, vous n’êtes pas obligé de dire que c’est pour vous repoudrer le nez, tout le monde sait que vous allez faire caca. Bien, où en étais-je… Ah oui…
Leçon n°3 : Loi de la distorsion de réalité perceptive
Pour comprendre de quoi il s’agit, étudions la lave ! Comme vous le savez probablement, en plus d’être utilisée par George Lucas en lieu et place de l’intérêt pour les personnages dans le combat final de la prélogie…
…la lave est réputée pour être "grave chaude sa race" selon Haroun Tazief. Elle est d’ailleurs tellement chaude que l’approcher en étant uniquement équipé de son appareil génital et d’un couteau transforme en Kébab, sauf si vous êtes dans un film bien sûr !!! Pourquoi ? Mais parce qu’Hollywood fait caca sur la tête à la convection de la chaleur, vous savez, le phénomène physique qui chauffe l’air à côté d’une flamme. Du coup, le héros ne risque des brûlures que s’il colle un doigt directement dans la roche en fusion en tout bien tout honneur, pas avant !!
C’est comme ça que Dark Emo, dans Star Wars, peut sauter de roche en roche à 3µm de flammes infernales sans cramer son brushing de bogoss…
Et ça c’est sans même parler des fumées toxiques dégagées par les volcans/incendies qui sont encore plus mortelles que de simples brûlures au 12ème degré mais qui, pourtant, n’existent dans aucun film !!
"Euh, monsieur, c’est quoi le rapport avec votre histoire de loi de distorsion ?"
Mais c’est pourtant simple, cette loi dit que : "Le danger que le spectateur ne voit pas n’existe pas" ! Ça marche avec quasiment tout. Les tornades ? Pfuuu, ça pourrit légèrement les brushings mais tant qu’on ne va pas coller ses doigts dans sa partie visible tout va bien !! Les radiations ?? Comment un truc totalement invisible pourrait être dangereux hein, je vous le demande ??
L’onde de choc des explosions ? Mais ça n’existe pas et puis même si ça existait, je suis certain que le premier Labrador mignon venu serait capable de les esquiver !!
D’ailleurs, pour être parfaitement exact, cette loi est bien plus vaste que les simples dangers mortels, elle peut se résumer par : "Ce que le spectateur ne voit pas n’existe pas !" et sa corollaire "Ce que le spectateur ne voit pas ne fait pas de bruit !!.
C’est grâce à cette règle que des monstres de 12 mètres de haut peuvent se faufiler subrepticement derrière des filles qui crient très fort avant de les tuer parce qu’elles ont osé montrer leurs boobs, les ribaudes !! Vous en avez un magnifique exemple dans Cloverfield et sa créature haute comme 3 immeubles qui, à la fin du film, se glisse en toute discrétion derrière le caméraman parkinsonien. Un autre bon exemple d’application de cette loi vient du film le plus pourri de Pixar "Rebelle", vous savez, celui dont l’héroïne est une princesse qui refuse de faire un mariage arrangé COMME TOUTES LES PRINCESSES DU CINEMA DEPUIS TOUJOURS PARCE QUE FUCK L’ORIGINALITE §§§ Lors d’une scène, un ours parvient à passer en douce une foule grâce à la magie du hors champs alors qu’au moins 500 personnes sont pile dans l’axe pour le voir !!
Et cela n’affecte pas que les princesses mais également les chevaliers noirs, euh…, désolé, je voulais dire les chevaliers afro-américains. Ainsi, dans le Dark Knight, lors de la scène ou le Joker prend en otage les invités d’un gala, Batman est totalement invisible des trouzmilles personnes face à lui tant que la caméra ne le montre pas because Bat-Magie-du-cinéma !
A noter que cette loi n’est absolument pas bijective puisque la formule "Si les spectateurs le voient alors les protagonistes le voient" ne fonctionne pas. Ce qui m’amène à la leçon suivante…
Leçon n°4 : Propagation et Perception photonique variable
Bon, j’ose espérer que vous commencez à piger comment les lois Hollywoodiennes fonctionnent : tellement n’importe comment qu’en collant une dynamo au cadavre de Newton on pourrait alimenter la planète en électricité. La lumière n’y fait pas exception. Déjà, à de rares exceptions près, l’obscurité totale n’existe pas. Qu’il s’agisse d’une nuit sans lune ou du fond d’une cave dans laquelle aucun photon n’a mis le pied depuis 600 générations, le pire qui puisse arriver en termes d’éclairage est l’ajout d’un filtre lumineux bleu foncé (technique également appelée dans le métier "frotter le tampax de la Schtroumpfette sur la pellicule !!") qui permet de voir comme en plein jour mais avec les lunettes de michou !
"Ah oui mais non Monsieur ! Ça c’est ce que le spectateur voit à l’écran mais les gens dans le film sont censés ne vraiment rien y voir, eux. Du coup ça ne peut pas être une loi physique de film, non ?"
Erreur de débutant !! Comment expliquez-vous que les acteurs se déplacent toujours parfaitement de nuit sans être obligés d’utiliser leurs orteils pour tâtonner les coins de table comme nous autres pauvres humains ?? Comment justifiez-vous le fait que le premier vigile de film venu préfère utiliser sa lampe torche au lieu de, je sais pas, ALLUMER LA LUMIERE ???? Parce qu’ils voient tous parfaitement de nuit grâce à ce filtre et font semblant, les bougres !!
Ce phénomène d’absence d’obscurité est lié à une meilleure propagation de la lumière, phénomène illustré notamment par le fait que n’importe quel lieu, aussi immense soit-il, peut être totalement illuminé grâce à une simple bougie ou deux trois torches :
Étonnement, il semblerait d’ailleurs que cette propagation amplifiée aille de pair avec une densité de l’air plus importante que la normale, densité qui explique pourquoi les rayons lasers sont toujours visibles à l’œil nu au cinéma. Cela n’explique cependant pas pourquoi les concepteurs de systèmes de sécurité des films s’acharnent à placer artistiquement leurs lasers de détection avec suffisamment d’espace pour se faufiler au lieu de les coller parallèlement proches les uns des autres, les cakes !
Le seul cas où les lasers fonctionnent normalement à cinéma land c’est lorsqu’ils sont utilisés par des snipers. Heureusement, ce trait de réalisme est compensé par l’incroyable stupidité de la chose. Parce que bon, c’est connu, les snipers ont bien besoin d’un repère visuel pour savoir où leur tir va toucher...
Mais ce n’est pas tout, oh non, une loi globale affecte directement les capacités visuelles des protagonistes d’un film. Elle s’écrit comme suit :
Cette loi explique pourquoi seuls les personnages principaux des experts sont capables de repérer le gros poil de fesse au milieu d’une scène de crime quand les 500 bozos précédents l’ont raté !
Cette loi s’inverse pour les "méchants" (ou toute personne portant un bouc dans le cas de Disney) ce qui les handicape fortement dès qu’ils doivent tirer sur quelqu’un comme, par exemple, sur ce saligaud de James Bond dans l’espoir de l’empêcher d’ajouter une nouvelle maladie vénérienne à sa toujours grandissante collection ! Non je ne dis pas ça par jalousie alors un peu de silence !!! Où en étais-je… ah oui !
Leçon n°5 : La résistance des matériaux subjective
La résistance des matériaux au cinéma est comme une fosse septique anonyme : un merdier sans nom ! Rien ne correspond à rien ou presque. Déjà, prenez les portes et les vitres. S’il y a bien une chose qu’Hollywood nous a appris à propos de ces deux objets c’est qu’ils ont la résistance d’une armure de PQ un jour de pluie ! Il suffit d’y caler un coup de pied rageur ou de s’y jeter la tête la première et bam, ça pète !! En réalité, c'est vachement plus résistant parce que, mine de rien, des milliers d'années d'évolution dans la conception d'objets destinés à empêcher des mangeurs d'enfants de pénétrer dans sa maison, ça motive pour faire des trucs solides !!
D’ailleurs, en parlant de vitre, plus une vitre est placée en hauteur, plus celle-ci sera fragile, c’est irréfutable !
Mais ce n’est pas le seul paradigme physique qui est bouleversé. Dans le monde réel de la réalité, les vitres, quand elles se cassent, se transforment magiquement en 10 000 grosses lames de rasoir (soit le nombre de lames qu’auront les rasoirs Gilette en 2019 au rythme où vont les choses) et, comme peuvent en témoigner de nombreux hommes et femmes à barbe ne soyons pas sectaires qui ne sont pas du matin, les rasoirs ça "Coupe sa race !! Ah, je pisse le sang sur ma chemise blanche !! Je, je meeuure !". Pourtant, à ce jour, aucun héros de cinéma n’a eu son visage transformé en steak tartare après un plongeon dans une vitrine, c’est vraiment injuste !!
Faire du skate sur gens, ok, mais casser des vitres sans se blesser, je refuse d'y croire !!!
Cela dit, même si cette loi physique peut paraître aberrante au premier abord, elle est parfaitement logique lorsque l’on prend les choses de façon plus globale. En effet, les vitres du cinéma, en plus d’être "glandus qui sautent dedans"-proof, ont une autre propriété : elles sont aimantées !! Mais attention, pas aimantées au sens classique du terme mais parce que dès qu’une vitre apparaît dans une scène d’action, il y a 94.5% de chances pour que quelqu’un soit balancé dedans ou qu’on lui tire dessus. Plus la superficie de cette vitre augmente et plus cette probabilité augmente d’ailleurs protip : si vous voulez augmenter vos chances de survie cinématographique, placez-vous juste à côté d’une surface vitrée et évitez les tee-shirts rouges. On comprend donc mieux pourquoi il ne faut pas rendre cet objet trop létal sous peine de faire monter le body-count d’Hollywood à des niveaux génocidaires.
En dehors des vitres, portes et quelques rares meubles qui pètent de peur dès qu’un mécréant tombe dessus, quasiment tous les objets de film possèdent la résistance du métal le plus dur ! Comment puis-je affirmer une telle chose ? Simple, avez-vous déjà vu un seul héros de cinéma se manger une balle alors qu’il était planqué derrière un objet de type portière de voiture, mur en placo ou terroriste ?? Bien sûr que non et cela grâce à la loi suivante :
C’est d’ailleurs grâce à cette loi que n’importe quelle babiole se trouvant dans la poche du héros est capable de bloquer une balle censée le tuer, oui, même les balles de très gros calibre censées pouvoir fendre un moteur de voiture en deux parce que tais ta bouche ok !!
Ce phénomène de résistance aux balles a une explication physique. Lorsque les objets de cinéma sont soumis à des tirs d’armes à feu, leur structure physique se modifie pour devenir celle du métal, littéralement !
"Euh non mais monsieur, autant avant vous aviez pété votre câble avant, autant là vous avez explosé la prise et la centrale nucléaire qui l’alimentait !! C’est n’importe quoi !!"
Ah oui ?! Alors pourquoi les tirs par balles produisent tous des éclairs à l’impact, quelle que soit la matière touchée ?? Les vraies balles ne font quasi jamais ça !! AH AH !! Te voilà bien Grosjean comme devant face à ce fait parfaitement irréfutable sale péon !! Tu chiales maintenant !! MOUHAHAHAHA *tousse* désolé je m’emporte je m’emporte et j’oublie qu’il reste un point important à aborder avant la fin du cours :
Leçon 6 : La physiologie alternative
Déjà qu’Hollywood ne comprend pas grand-chose à la physique des objets, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’ils pigent la physique des corps ! Pour ceux d’entre vous qui ne l’auraient pas remarqué, la plupart des personnages de film sont infiniment plus résistants que le commun des mortels, oui, même ceux des films d’horreur qui peuvent survivre de longues minutes avec plusieurs membres coupés grâce à leurs 250L de sang à 12 bars de pression !
Bon, certes, la plupart ont de graves problèmes au niveau des "fixations" de leurs bras et de leurs jambes qui fait qu’on peut leur arracher/découper les membres facilement en tirant un peu dessus quand, en vrai, déchirer des muscles/os est à peu près aussi difficile que de jouer à la marelle dans un champs de mines mais, pour le reste, c’est Byzance !
Leur résistance leur permet, par exemple, de survivre à n’importe quel accident de voiture A CONDITION que leur véhicule n’explose pas. A la place, ils subissent une atroce blessure à l’arcade sourcilière qui leur donne l’air badass, les malheureux !
Tout le monde n’a pas cette chance !!
Le moindre pékin moyen au cinéma est également capable de survivre à un coup de poing les envoyant voler à travers une pièce (en direction d’une vitre de préférence) alors que l’énergie cinétique d’un tel impact serait capable de faire voyager les dents de Mike Tyson jusqu’aux confins de son anus ! D’ailleurs, même un seul coup de poing normal sans gant et qui ne fait pas voler suffit généralement à mettre hors combat toute personne non habituée à la castagne alors bon !
Et cela ne concerne pas que les patates dans la truffe. Les armes à feu, tant qu’elles ne touchent pas la tête ou le cœur, sont totalement sans danger, probablement parce que le corps des acteurs ne contient aucune artère. Pour nous autres, pauvres mortels, la jambe contient tellement d’artères/veines/trucs importants qu’une blessure à cet endroit a toutes les chances de nous vider de notre sang plus vite qu’une hémophile qui a ses règles !!
Moins flashy. Au cinéma, n’importe quel coup sur la tête ou prise d’étranglement permet de facilement assommer quelqu’un sans aucune séquelle alors qu’étrangement, dans la réalité réelle, le cerveau a tendance à se légumifier sévère quand on lui mandale la face ou qu’on le prive d’oxygène de longues secondes !! Et ça c’est sans parler des injections de sédatifs surpuissants qui endorment en une picoseconde ce qui signifie que leur dosage est tellement monstrueux qu’ils auraient plus de chance de tuer qu’autre chose. En vrai, sédater quelqu’un de cette façon c’est long, trèèèèèès long !
Et tout ça, c’est pour les personnages secondaires. Le héros du film est encore plus résistant comme le montre la formule suivante :
Soit plus le héros se trouve au début du film, plus il a de chance de survivre à ses blessures, le veinard !
La survivabilité des protagonistes de film est encore amplifiée grâce à un appareil magique : le défibrillateur, capable de ramener à la vie n’importe qui grâce à une énergie très particulière appelée "la scène de suspense omg va-t-il survivre !!??". Le problème c’est qu’en réalité, le rôle d’un défibrillateur n’est pas de faire fonctionner le cœur en le branchant sur du 220 mais de l’empêcher de fibriller, aka battre trop vite, en l’arrêtant d’une décharge pour qu’il redémarre à un rythme normal. Du coup, l’utiliser pour arrêter encore plus un cœur déjà arrêté c’est comme siphonner le réservoir d’une voiture qui ne démarre pas ou soigner une rupture d’anévrisme par une décapitation : ça marche pas !!1
"Monsieur ! Monsieur !
Quoi encore ? Tu en as pas marre de m’interrompre boudiou !
"Mais monsieur, il y a des gens pour vous à la porte !"
"Du calme !! Nous sommes là en amis ! Vous n’avez rien à craindre. Nous allons nous approcher très doucement et vous mettre ce joli manteau avec les mains qui s’attachent dans le dos. Voilà, doooouuuccement."
Sainte crotte !
Conclusage
Fin du cours les enfants ! Interro surprise la semaine prochaine ! Sur ce, c’est pas le trou mais le tampax alors à la revoyure !
"Attendez monsieur, on est au 4ème étage !"
Par grave, j’ai repéré un buisson en contrebaaaaaaaa*SPROTCH*
Et hop, après 3 mois de presque glandouille (s’occuper d’un générateur à caca n’est pas totalement de la glandouille namého), les aventures du blog recommencent ! J’espère que l’article vous aura plu. La reprise n’est pas évidente mais je vais quand même tenter de tenir un rythme d’au moins un article toutes les deux semaines environ.
D’ailleurs, j’ai en projet de relancer l’ancien forum Nioutaik après une grosse remise à neuf parce que, mine de rien, pour échanger des images idiotes et des articles inutiles entre amateurs de n’importe quoi, c’est bigrement plus simple que Livre-Visages. Plus de nouvelles là-dessus prochainement, en attendant, tchao dans le bungalow !
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